Réunion d'information syndicale
Conditions de rentrée, situation sanitaire, salaires, retraites…
Réunion d'information syndicale,
mercredi 23 septembre 2020 à 14h30
dans les locaux du syndicat, 35 rue d'Echange à Rennes
Chaque collègue peut participer à 9
heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent
être déduites des heures annualisées (m@gistère, animations pédagogiques
y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN, concertation…) ou
des heures de classe (3 heures maximum).
Pour participer : http://www.snudifo35.fr/2017/01/ris-information-syndicale.html
Postes,
inclusions problématiques, formation continue, protection des
personnels, le SNUDI FO demande audience au DASEN pour porter toutes les
revendications
Alors que le gouvernement
instrumentalise la situation sanitaire pour déréglementer, poursuivre la
casse de l'école et des statuts des personnels, le SNUDI FO continue de
porter les revendications, de défendre les dossiers particuliers. Il a
demandé audience au DASEN pour demander, notamment :
•
la création des postes à hauteur des besoins, pour alléger les
effectifs par classe, assurer le remplacement de tous les collègues
absents,
• la protection des personnels dans les cas d'inclusion problématique,
•
le rétablissement d'une formation continue correspondant aux demandes
des personnels (refus des contenus et modalités imposées), les nouvelles
modalités en constellations ne pouvant se mettre en place qu'après avis
du CHSCT et uniquement pour les personnels le sollicitant expressément.
Au plan national, le SNUDI FO a demandé
audience au ministère sur la question des constellations, s'est associé
au courrier intersyndical pour exiger le recrutement immédiat des
candidats au concours inscrits sur liste complémentaire.
* Lire le courrier unitaire liste complémentaire
* Lire le communiqué du SNUDI FO relatif aux constellations
Affectations,
mutations intra et inter départementales, temps partiels… une
intersyndicale départementale demande audience au DASEN
La mise en œuvre de la loi de
transformation de la fonction publique a dessaisi les organisations
syndicales des questions de mutations et d'affectations, les promotions
suivront, les CAPD sont progressivement privées de leurs prérogatives.
Pour autant, elles peuvent encore être saisies par les personnels, être
convoquées par exemple sur les recours de demandes de temps
partiel, les recours portant sur l’appréciation de la valeur
professionnelle, les recours dans le cadre des demandes de congé de
formation professionnelle/compte personnel de formation/compte
épargne-temps.
Force Ouvrière continue d'exiger
l'abrogation de cette loi, et le rétablissement des instances
représentatives des personnels et de toutes leurs prérogatives. Le SNUDI
FO demandera que soit établi et communiqué aux organisations syndicales
un calendrier des CAPD.
L'intersyndicale sera reçue le mercredi 7 octobre.
Nouvelle
gestion des cas Covid : Le gouvernement renonce totalement à la
protection des personnels, FO continue d'exiger la satisfaction des
revendications !
Le 17 septembre, le Haut Conseil de la
Santé Publique a émis un nouvel avis concernant la stratégie de
prévention de la diffusion du COVID en milieu scolaire. (On rappellera
que ce conseil est constitué de directeurs généraux de ministères et de
membres désignés par le ministère de la Santé. On peut rêver mieux en
matière d’indépendance scientifique.)
Il estime que les masques fournis par
le ministère sont suffisamment protecteurs, au même titre que les
masques chirurgicaux, ce que nous continuons de contester. Les masques
FFP sont les seuls à permettre une protection contre les agents
pathogènes transmis par voie aérienne. Or, ces masques ne sont pas
disponibles puisque le gouvernement a décrété que leur distribution
serait restreinte aux seuls personnels soignants, et leur port prolongé
se révèle extrêmement inconfortable. Cela justifie-t-il pour autant que
le ministère tente de faire croire que ses agents sont suffisamment
protégés ?
Alors que la communauté scientifique
dispose de très peu de recul sur les données épidémiologiques, il estime
également que « les jeunes enfants sont peu à risque de forme grave et
peu actifs dans la chaîne de transmission » et que « le port du masque
par les adultes dans les classes primaires a pour objet principal de
protéger les enfants d’une contamination par des adultes porteurs du
virus et asymptomatiques». Les personnels apprécieront. Le HCSP
recommande donc la redéfinition des cas contacts. Le ministère de
l’Education Nationale s’est empressé de suivre cet avis, faisant évoluer
sa FAQ ministérielle dont on a désormais l’habitude qu’elle remplace la
réglementation.
Ainsi :
- Si un cas est confirmé chez un élève,
ni les autres élèves de la classe, même ne portant pas de masque, ni
les enseignants portant un masque en tissu ou chirurgical ne sont
désormais considérés comme cas contact à risque. Les élèves ne portant
pas de masque pourront être considérés comme contacts à risque
uniquement s’il y avait au moins trois cas confirmés dans des fratries
différentes au sein de la classe. Si un cas était confirmé chez un
enseignant, ses élèves ne seraient pas non plus considérés comme cas
contacts à risque.
- Pour le retour en classe des enfants
symptomatiques, il suffit que les responsables légaux attestent d’une
consultation médicale par écrit. Le personnel peut revenir travailler si
aucun test n’est prescrit. Pour les cas confirmés ou à risque, la durée
d’isolement est réduite à 7 jours.
Nous alertons depuis plusieurs semaines
sur les dysfonctionnements de la chaîne d’alerte et la gestion des cas
COVID. La solution choisie par le ministère permet une solution radicale
: puisqu’en dessous de 3 cas confirmés par classe, il n’y aura
désormais plus de chaîne d’alerte, plus de prise en charge des cas
contacts à risque par l’ARS et que les activités scolaires se
poursuivront tout à fait normalement, les dysfonctionnements ne sont
plus à craindre. Plus que jamais, la poursuite de l’activité économique
apparaît comme la priorité du gouvernement quelque en soit le coût
humain. Plus que jamais, les moyens mis en œuvre pour protéger la santé
des personnels et de leurs proches apparaissent dérisoires.
Nous continuons d’exiger :
- des tests systématiques de dépistage pour les personnels et élèves
- une identification et une prise en charge précise et immédiate des cas contacts, avec éviction scolaire effective
- la fermeture des classes et des écoles en cas de circulation active du virus,
- la mise à disposition gratuite du matériel de protection pour tous les personnels et les élèves,
- le placement en ASA (autorisation spécifique d’absence) en cas d’isolement,
- l’abrogation du jour de carence
- le suivi médical des personnels par la médecine de prévention.
Circulaire DGRH - situation des personnes vulnérables : FO exige le rétablissement des ASA
La circulaire du 14 septembre décline
les dispositions du premier ministre dans l'éducation nationale en
matière de gestion des personnels en raison de l’évolution de l’épidémie
de COVID.
- Après avoir largement enjoint les
enseignants à assurer la continuité pédagogique en dehors de tout cadre
réglementaire pendant des mois, l'enseignement est désormais exclu des
fonctions qui peuvent s'exercer à distance et le télétravail proscrit…
sauf en cas de fermeture partielle ou totale d’établissement, sait-on
jamais.
- Les personnes vulnérables répondant à
un critère de la liste réduite du 29 août sont placées en télétravail
si les missions s’y prêtent ou à défaut, et c’est le cas pour les
enseignants, en ASA sur la base d’un certificat d’isolement établi par
leur médecin.
- Les personnes vulnérables présentant
une pathologie mentionnée sur la liste de juin ou les personnes
partageant leur domicile peuvent être placées en télétravail si les
missions s’y prêtent et au maximum 3 jours par semaine. Sinon, notamment
pour les enseignants, elles travaillent en présentiel avec des
masques chirurgicaux de type II pour toute protection. Des aménagements
du poste de travail peuvent être mises en œuvre sur avis du médecin du
travail, ce qui semble être le comble du cynisme quand on connaît l’état
de délabrement de la médecine du travail dans l’éducation nationale.
Certaines adaptations mentionnées par le premier ministre et qui
semblent pourtant essentielles pour garantir la sécurité de ces
personnels ne sont pas reprises (par exemple la limitation du contact
avec le public ou la distanciation physique garantie).
- Si le personnel estime qu'il ne peut
pas reprendre son activité malgré les mesures mises en place, il doit
prendre, sous réserve des nécessités de service, des congés, des jours
de récupération ou des jours du compte épargne-temps! Autrement dit, les
enseignants vulnérables qui ne se sentiraient pas suffisamment protégés
n’auraient d’autre choix que d’accepter ces conditions.
L’objectif est clair, tous les
enseignants doivent être à leur poste pour qu’un maximum d’enfants
soient accueillis, peu importe les risques encourus par les personnels à
haut risque de développer une forme grave ou leur proche, et pourtant
exposés avec des moyens de protection dérisoires au virus qui circule
activement dans tout le département. Tout cela alors même que les
mesures de prévention de la contamination disparaissent avec la
modification du protocole de gestion des cas Covid.
Nous continuons d’exiger le
placement systématique en ASA de tous les personnels vulnérables, qu’ils
appartiennent à la liste réduite du mois d’août ou celle plus large de
juin, ainsi que pour tous les personnels partageant le foyer d’un proche
vulnérable.
Informez-nous de la situation dans votre école et utilisez le registre SST pour signaler tout incident.
Pour pouvoir alerter et obtenir des
réponses de l’administration, nous avons besoin de connaître précisément
la situation dans les écoles : informez-nous de tous les incidents ou
risques liés aux conditions de travail et remplissez le registre SST
dématérialisé (dans Toutatice > ARENA – Portail des
applications métiers > Intranet, référentiels et outils > Autres
outils > Registre Santé et Sécurité au travail).
Les fiches SST permettent de signaler
la situation dangereuse au supérieur hiérarchique qui a obligation
d’apporter une réponse. La responsabilité est alors transférée à l’IEN
en cas d’incident futur.
Envoyez-nous une copie de votre
fiche afin que nous puissions assurer un suivi et interpeller
directement l’administration si une réponse n’était pas apportée.